A l'invitation des marcheurs de Paris 11e, nous avons échangé hier soir pendant plus de 2 heures sur les questions et l'actualité européennes.

Au cœur des débats, la décision probable de la Commission européenne de rejeter la fusion entre Alstom et Siemens, empêchant ainsi la création d'un champion industriel européen. La Commission applique certes le droit existant - en l'espèce, le règlement de 1990 - mais celui-ci devrait être révisé pour changer de logiciel politique et passer d'une protection centrée sur le consommateur vers une protection du producteur. C'est la condition pour une politique industrielle européenne qui nous mette au niveau des géants internationaux et nous protège contre leur concurrence parfois déloyale.

Nous avons également échangé sur le rôle des députés européens et leur responsabilité pour faire connaître le fonctionnement des institutions européennes à nos concitoyens. Je suis convaincu que les futurs députés que nous enverrons à Strasbourg et à Bruxelles en mai prochain devront être plus connectés au terrain et notamment en organisant des permanences communes avec des parlementaires nationaux et des élus locaux ou en reprenant à leur compte les pétitions présentées dans le cadre de l'initiative citoyenne européenne (depuis le traité de Lisbonne, avec 1 million de signatures, il est possible d'alerter la Commission européenne pour qu'elle agisse sur un sujet donné).

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