Invité à débattre dans la matinale de Sud Radio, j'ai répondu au mouvement du 17 novembre des Gilets Jaunes en rappelant notamment que :

- plus personne ne pouvait nier la réalité du changement climatique : nous avons tous en tête les images des feux de forêts en Californie ou des inondations dans l'Aude. Par conséquent, notre génération n'a plus le luxe de choisir d'être ou de ne pas être écologiste, elle le sera par nécessité ;

- pour y répondre, la transition écologique constitue un véritable changement de paradigme économique, social, démocratique, qui va bouleverser nos habitudes de vie et de consommation, mais aussi toucher à l'intime comme la voiture ou le logement ;

- contrairement aux idées reçues, la France n'est pas en avance : nous avons moins d'énergies renouvelables (16% du mix énergétique) et moins de fiscalité environnementale que nos voisins européens (22ème sur 28). Pour inverser cette tendance, il nous faudra inciter et investir ;

- inciter nos concitoyens qui le peuvent à adapter leurs choix quotidiens, sur le chemin du travail comme au supermarché : c'est le sens des primes à la conversion ;

- investir pour accompagner la transition avec des transports plus propres ou des bâtiments mieux isolés : c'est pour financer ces biens communs qu'il faut une fiscalité (le budget du ministère de l'écologie s'élèvera à 34 milliards d'euros en 2019, en progression de 3,1 %).

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