A l’occasion de l’université d’automne du Mouvement européen, j’ai souhaité répondre à un argument des eurosceptiques.

La France contribue davantage au budget européen qu’elle n’en retire de financements : c’est vrai. Et en un sens, c’est assez logique puisqu’elle est la deuxième puissance économique du continent.

Mais est-il juste de dire que l’Europe nous « coûte » et qu’il suffirait d’en sortir pour faire des économies ? La réalité est bien évidemment plus complexe puisque les coûts économiques d’une sortie sont bien supérieurs à ces gains budgétaires. Par ailleurs, faut-il rappeler que l’Europe ne saurait se résumer à une équation comptable ? Sa construction n’est pas seulement une communauté d’intérêts, mais aussi et surtout une communauté de destin.

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