« Marine Le Pen, c'est beaucoup de bla-bla, mais au fond c'est du vent »

L’ancien porte-parole de la République En Marche (LREM), qui a démissionné de son poste en janvier 2018 sur fond de polémique via Twitter, est aujourd’hui professeur d’économie à Paris-Dauphine et haut-fonctionnaire. Son engagement, notamment auprès des quartiers populaires et auprès de la jeunesse, ne s’est pas tari. Rencontre.

Qu’avez-vous fait après votre démission de La République en Marche ?
Ça fait 9 mois. La première chose que j’ai faite a été de retourner sur le terrain. La raison pour laquelle je me suis engagé auprès d’Emmanuel Macron était d’abord pour faire de la politique autrement, pour casser certains codes et essayer d’insuffler des idées nouvelles. J’ai eu besoin de revenir sur le terrain, pour m’en nourrir et retrouver le sens de cet engagement-là. Est-ce que malgré la violence du monde politique, que j’ai observée de très près, je pense que c’est quand même mon devoir de m’engager ? Après 9 mois, la réponse est mille fois oui. J’ai été en Moselle, dans des territoires ruraux ou à Hénin-Beaumont, là où on ne croise pas un militant FN, contrairement à ce qu’on nous fait penser. J’ai été un peu partout en Europe : à Oslo, à Londres, à Vienne, débattre avec des progressistes européens. Tout cela nourrit. Je ne suis plus la même personne qu’il y a un an.

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